Le nombre d’années potentielles de vie perdues (APVP) est un indicateur synthétique de la mortalité prématurée qui rend compte des décès survenant à un âge précoce (dans notre cas avant 75 ans), et qui sont donc a priori évitables. Plus les décès surviennent à un âge précoce plus ils pèsent lourds dans la balance : un décès à l’âge de 10 ans représente 65 APVP tandis qu’un décès à l’âge de 65 ans représente 10 APVP. Cet indicateur fournit également une vue de l’importance relative des causes de mortalité prématurée. Il permet de rendre compte des effets des progrès de la technologie médicale ou des mesures de prévention et de promotion de la santé qui participent à la réduction des décès prématurés ou évitables.
Nombre d’années potentielles de vie perdues pour 100 000 habitants pour les décès survenus entre la naissance et 75 ans, standardisé par âge et par sexe sur la population standard européenne de 2010. Pour calculer cet indicateur, les décès survenant dans chaque classe d'âge sont additionnés et pondérés au moyen du nombre d'années de vie restant, en fonction d'un âge limite prédéfini. La limite d'âge a été fixée ici à 75 ans. Afin qu'il soit comparable entre les hommes et les femmes, entre les classe d'âges et les cantons, l'APVP a été standardisé selon l'âge et le sexe avec la population standard européenne en 2010 (Eurostat, 2013).
Avec la mise à jour de l'indicateur en 2024, le calcul des taux a été adapté : Au lieu d'utiliser la population au 31 décembre d'une année, comme c'était le cas auparavant, on calcule désormais la moyenne de la population au 31 décembre de l'année en cours et de l'année précédente. Cette méthode offre une estimation plus précise de la taille de la population réellement répartie sur l'année. Par conséquent, les résultats de cette version de l'indicateur peuvent différer légèrement de ceux des versions précédentes.
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