En 2024, on estime qu’environ 49 000 personnes ont reçu un traitement ou consulté en raison de problèmes d’addiction (chiffre non présenté).
La disponibilité des offres dans les institutions d’aide aux personnes dépendantes diffère selon qu’elles sont ambulatoires ou stationnaires: en 2024, dans le secteur ambulatoire, 11,3 % des demandes en moyenne par mois n’ont pas pu être satisfaites par les institutions ou l’ont été avec un retard important. Ce chiffre a plus que quadruplé depuis 2019 (2,7 %). L’année 2020 constitue une exception: le taux de refus/retards dans le secteur ambulatoire s’élevait à 10,2 %, une situation pouvant être imputée aux mesures liées à la pandémie de COVID-19.
Dans le secteur stationnaire, en 2024, la part des demandes de prise en charge qui n’ont pas pu être acceptées, ou l’ont été avec un retard important, s’élevait par mois en moyenne à 19,7 %. Cette part a presque quadruplé depuis 2019 (5,2 %).
Cet indicateur fait partie du système de monitorage Addiction et MNT (MonAM) de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
En Suisse, il existe de nombreuses prestations stationnaires et ambulatoires de conseil et de traitement des addictions. Une consultation ou un traitement vise à donner aux personnes dépendantes la possibilité de se débarrasser durablement de leur addiction ou au moins d’en prendre le contrôle. Il est souhaitable d'organiser l'offre de manière à ce que toutes les personnes dépendantes puissent y accéder rapidement et facilement lorsqu'elles demandent un conseil ou une thérapie.
Il n’existe actuellement aucune donnée sur le nombre de personnes qui ont cherché une offre sans en trouver. L’indicateur se fonde par conséquent sur une enquête réalisée auprès d’institutions spécialisées dans le traitement ou le conseil en lien avec les addictions.
L’enquête sur laquelle reposent ces données a été réalisée dans le cadre du monitorage act-info. Ces données sont actualisées chaque année.
Sont pris en compte uniquement les refus ou les retards importants dus aux institutions ambulatoires ou stationnaires, par exemple en raison d’un manque de places ou de ressources. Les refus et les retards dus à la clientèle, par exemple pour des raisons financières, ne sont pas pris en compte. En outre, l’indicateur se limite aux problèmes d’addiction pour lesquels il existe une offre d’aide.
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